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14 janvier 2013, Auberge de jeunesse

 

Ah la la ! L'Alhambra est si grande que, la dernière fois, je m'y suis totalement perdue. Cette mésaventure m'a au moins permis de dessiner un petit plan du complexe. J'en ai profité pour noter ce que j'ai appris de ses divers éléments. Bonne chose de faite!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

L'Alcazaba, de l'arabe Al Casbah (la maison), est la citadelle fortifiée de l'Alhambra. C'est ici que vivaient les militaires et certains civils chargés de les satisfaire. Plus ancienne partie de la ville-palais, l'Alcazaba est bordée de jardins dits « jardins des chemins de ronde ». La vue imprenable que ces derniers offrent sur Grenade inspira au poète Francisco Asis de Icaza (1863 – 1925) ces quelques vers : « Fais-lui l'aumône, ô femme. Car il n'y a de plus grande peine dans la vie que d'être aveugle à Grenade. »

 

Le Palais royal Nasride est composé de trois parties :

  1. une partie semi-publique réservée aux affaires d’État et à l'administration de justice,

  2. le Palais de Comares, résidence officielle de l'émir,

  3. le Palais des Lions, partie totalement privée où se trouvait notamment le Harem.

 

 

 

 

Mon plan (bon il n'est pas précis, mais j'ai fait ce que j'ai pu):

Les Jardins du Partal : on ne possède que très peu d'informations sur ces jardins. Il est cependant certain qu'ils étaient, autrefois, le lieu de résidence de la noblesse musulmane.

 

Les Jardins de Daraxa, aussi appelés Jardines de los Naranjos y de los Marmoles (Jardins des orangers et des marbres), ont été créés après la reconquista, entre 1526 et 1538. Ils sont essentiellement composés de cyprès, d'acacias, d'arbustes de buis et, évidemment, d'orangers.

 

Le Generalife, de l'arabe Jannat al-Arif (Les Jardins du sage), est le palais d'été des rois Nasrides. Ces derniers s'y rendaient pour trouver calme et fraîcheur. Bien que modifié au fil du temps, le Generalife a toujours été d'un style dépouillé afin de privilégier le lien entre l'homme et la nature.

 

L'Alhambra supérieure constitue la partie citadine de la ville-palais. Ce terrain, appelé en arabe Madinat al-Hamra (Ville de l'Alhambra), est séparé des autres par un fossé.

 

Le Palais de Charles Quint fut commandé par l'Empereur en 1527. De style Renaissance, ce palais a une grande valeur symbolique : il témoignait de la mainmise de Charles Quint et de l’Église catholique sur cette ancienne terre d'Islam.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter : 

  • B. FOULON, E. TIXIER DU MESNIL, Al-Andalus. Anthologie, Paris, Garnier-Flammarion, 2009, 480 pages. 

  • D. MENJOT, Les Espagnes médiévales 409 – 1474, Paris, Hachette, 2000, 238 pages. 

  • R. ARIE, L'Espagne musulmane au temps des Nasrides, Paris, PUF, 1990, 528 pages. 

Plan signalétique de l'Alhambra.

 

 

 

         

L'Alhambra des architectes

L'Alhambra des architectes - Amélia Forestier
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