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Me voilà posée au coin de l'une des cours du palais. Je n'ai pas bien dormi hier, je crève de fatigue. Bref, tant que mes yeux restent ouverts, je peux encore écrire un peu. Voilà ce que j'ai appris sur la construction de l'ensemble palatial :

 

Mehmet II a eu recours à de nombreux architectes, notamment l'Italien Aristotele Fioravanti. Le sultan souhaitait que Topkapı soit un parfait compromis entre Islam et Renaissance occidentale. Le terrain étant escarpé, les cours sont volontairement asymétriques. Autour d'elles s'amassent des bâtiments plutôt modestes, dont l'ensemble constitue le palais. Certains historiens disent, à ce sujet, que le tout manque de prestige et de planification. Mais l'intention même des constructeurs a sans doute été de garder cet esprit de légèreté, d'iimprévu et de délicatesse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le modèle des jardins paradisiaques persans semble avoir inspiré ceux de Gülhane qui, entre occidentalisation et ottomanisme, se caractérisent par un foisonnement de courbes. Apparemment, on y comptait aussi plusieurs piscines géométriques. Il est d'ailleurs fort probable que le palais ait été réfléchi en fonction du parc. Ce dernier peut être relié à la notion romaine d'otium (temps de loisir) tandis que Topkapı serait le lieu du negotium (temps de travail). 

Architecture du palais Topkapı

                              

Plan du palais Topkapı

 

T. ALLOM, Saray Bahçesi (le Jardin du Palais, Gülhane), 1839 

 

                                       

20 avril 2013, Cour du palais Topkapı

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter :

 

Un désordre métaphorique

Un désordre métaphorique - Amélia Forestier
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